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Zmarł Abp Mathias Ngarteri Mayadi, Ordynariusz N'Djameny

Arcybiskup N’Djameny. Abp Matthias Ngarteri Mayadi zmarł we wtorek 19 listopada 2013 roku. Był pierwszym Czadyjczykiem powołanym do godności biskupiej w 1986 roku.

Kościół katolicki w Czadzie jest pogrążony w żałobie. Abp Mathias Ngarteri, Ordynariusz N’Djameny, zmarł we wtorek wieczorem mając 72 lata, w drodze do szpitala w Lynie, we Francji. Około godziny 18 dotarła wiadomość, że kilka godzin po starcie samolotu sanitarnego Arcybiskup zmarł.

Był biskupem Sarh, później Moundou. W 2003 roku Papież Jan Paweł II powierzył Mu pieczę nad archidiecezją Ndjamena. W ciągu tych 10 lat starał się pogłębić relacje międzyreligijne z imamem, Szejkiem Hissein Hassan Abakar i pastorem Soinan Potifar. Razem z nimi stworzył trio które często zajmowało głos w sprawach trudnych, czy to politycznych czy społecznych w Czadzie.

To Trio jest także „założycielem” corocznych spotkań modlitewnych o pokój w Czadzie. Każdy 28 listopada, w rocznicę proklamacji Republiki Czadu, jest dniem modlitw o pokój w Czadzie. Chrześcijanie i Muzułmanie gromadzą się wspólnie na modlitwie, razem z biskupami, imamami, Prezydentem Republiki Czadu na placu „de Nation”. „Człowiek pokoju i dialogu”, tak został określony i nazwany przez chrześcijan i muzułmanów. W Czadzie została ogłoszona dwudniowa żałoba narodowa.

 

Niech Pan przyjmie Go do Swojej radości.

Message de Noël 2013 de la Conférence Episcopale du Tchad

MESSAGE   DE   NOËL  2013

DE  LA  CONFÉRENCE  ÉPISCOPALE  DU  TCHAD

 

Jean-Claude BOUCHARD, évêque de Pala, président de la CET

Michel RUSSO, évêque de Doba

DJITANGAR GOETBE Edmond, évêque de Sarh

Miguel SEBASTIAN, évêque de Laï

Rosario Pio RAMOLO, évêque de Goré

Joachim KOURALEYO TAROUNGA, évêque de Moundou

Henri COUDRAY, vicaire apostolique de Mongo

Abbé Alphonse KARAMBA, administrateur diocésain de N’Djamena

 

Quelle famille pour le Tchad ?

« Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s’appelle Bethléem – parce qu’il était de la maison et de la lignée de David – afin de se faire recenser avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or il advint comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son premier-né » (Lc 2, 4-7a).


Chers frères et sœurs dans le Christ,
Hommes et femmes de bonne volonté !

 

 

Noël, fête de la famille

1. Par son incarnation, Jésus s’est inséré dans la famille humaine, il a sanctifié la famille de Nazareth et en a fait un modèle pour toutes les familles. Noël, la fête de la famille par excellence, nous offre l’opportunité de donner une fois encore un message de joie, de paix et d’espérance pour  toutes les familles du Tchad.  

Cette fête sera marquée cette année par le rappel à Dieu de Monseigneur Mathias NGARTERI MAYADI, Archevêque de N’Djaména et  membre éminent de notre Eglise Famille de Dieu qui est au Tchad. Que Dieu le Père l’accueille dans sa miséricorde. Il avait un souci particulier pour la pastorale familiale. Avec lui, nous avons retenu ce thème de la famille qui est  d’actualité pour l’Eglise et la société.

2. En effet, le thème de la famille sera abordé à la prochaine assemblée de l’Association des Conférences Episcopales de la Région Afrique Centrale (ACERAC) à Brazzaville en juillet 2014 et à la prochaine Assemblée extraordinaire du   Synode des Evêques convoquée par le Pape François pour le mois d’octobre 2014 à Rome.

En outre, la détérioration des valeurs  traditionnelles et les mutations provoquées par  une certaine  mondialisation nous conduisent à porter une attention particulière à la situation de la famille aujourd’hui.

 L’IMPORTANCE DE LA FAMILLE

3. La famille constitue la cellule de base de la société tout entière.  Elle tient une place primordiale où tout homme se développe et s’épanouit. La famille est reconnue comme le lieu idéal où toutes les  valeurs sont vécues.  

La famille, lieu où naît la vie

4. C’est dans la famille que jaillit la vie, se développent les enfants et se perfectionnent les parents. En Afrique, la famille tient une place importante. Elle est le lieu où se manifeste la vie en communauté. Elle est le lieu où émerge l’homme.  Celui qui n’a pas de famille est considéré comme un étranger, comme un esclave. On ne sait pas d’où il vient.

5. La famille chrétienne est le lieu privilégié où les enfants découvrent, grâce aux soins apportés par les parents, qu’ils sont précieux aux yeux de Dieu et qu’ils ont une mission importante dans l’Eglise et au cœur du monde. De cette réalité peut surgir du neuf pour le plus grand bien de toute la  société. 

La famille, lieu d’éducation

6. L’être humain est continuellement impliqué dans un processus de transformation qui s’accomplit dans l’éducation en famille.  La première école des valeurs est la famille. C’est pourquoi les parents sont de manière incontestable les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants. C’est une responsabilité qui n’est pas choisie. Elle s’impose.  Aucun parent ne peut légitimement y renoncer ou en être déchargé.

7. C’est dans la famille que se transmettent les valeurs culturelles, morales et religieuses, ainsi que les comportements sociaux essentiels au développement, au bien-être de ses propres membres et de la société.

 Pour les chrétiens, la famille est le lieu privilégié  où la foi et les valeurs évangéliques sont transmises. C’est aussi dans les familles que la Bonne Nouvelle, reçue et vécue, permet aux membres de vivre un amour qui dépasse les peurs et de vivre l’espérance dans le monde.  

Le rôle de la femme tchadienne dans la famille

8. Depuis longtemps, le rôle de la femme tchadienne dans la famille est reconnu et apprécié. Elle joue un rôle  irremplaçable dans l’éducation des enfants. Là où le père de famille est absent ou  incapable de prendre ses responsabilités, c’est souvent la mère qui est prête à tous les sacrifices pour la survie de la famille. C’est elle qui se préoccupe le plus  de l’éducation religieuse des enfants.

CRISE DE LA FAMILLE AUJOURD’HUI

9. Cependant,  si dans l’ensemble  la famille est ainsi hautement reconnue et valorisée, il ne faut pas oublier qu’elle connaît aujourd’hui, en Afrique comme ailleurs, des blessures graves dues aux changements profonds dans tous les domaines de la vie humaine, qui remettent en cause les valeurs familiales.

10. Nous constatons de nos jours que la cellule familiale subit des assauts d’ordre de moral, matériel et psychologique. Elle est tiraillée entre modernité et tradition et ne trouve pas de cadre de référence.   Les besoins économiques poussent  à la prostitution, à l’infidélité et  au vagabondage sexuel qui détruisent  la famille et occasionnent la propagation du sida et de toutes sortes d’autres maladies.

11. La dot a perdu sa signification originelle.  Dans la société traditionnelle, elle avait une valeur symbolique et un caractère sacré. Elle constituait le symbole de l’alliance entre deux familles. Actuellement, la dot est devenue un lieu de spéculation dont le taux augmente selon l’offre et la demande. Dans certains milieux, la surenchère de la dot et des multiples cadeaux à distribuer à des membres de la famille occasionne des dépenses si grandes que certains jeunes, faute de moyens, renoncent tout simplement à se marier. 

12. Le mariage précoce continue à être un fléau. Des jeunes filles sont contraintes à être prématurément mères avec des conséquences graves sur leur santé physique et psychologique. La polygamie est source de division et de palabre dans les foyers dont les premières victimes sont les enfants. La question de l’héritage constitue  aussi  un objet de tensions permanentes. La famille chrétienne elle-même ne joue plus son rôle de transmission de la foi, du pardon, de la paix et de la réconciliation.

13. L’avènement d’une certaine culture moderne, qui fait de l’homme le centre et la référence de tout, a profondément destructuré la société africaine.  Les mœurs ont été ébranlées, le lien social déstabilisé. Il n’y a donc plus une instance unique régulatrice de l’ensemble social. Les Africains sont désormais écartelés entre les pouvoirs traditionnel, administratif et  religieux, aux valeurs multiples et parfois contradictoires. D’où le relativisme éthique qui détruit les individus habitués jusque là à un encadrement social avec des repères sûrs.

14. Dans le même sens,  trois formes de mariage juxtaposées se bousculent et  rivalisent : le mariage coutumier, le mariage civil et le mariage religieux. Il s’agit là d’une accumulation désastreuse que l’on tient à garder intacte comme si elle ne posait pas problème.

15. Sous l’influence  des moyens de communications sociales, l’Afrique elle aussi est confrontée à des changements de toutes sortes. La sexualité fait l’objet de réinterprétations qui se traduisent par des attitudes nouvelles, des comportements que l’on revendique et que l’on justifie comme allant de soi. Des situations sexuelles, autrefois jugées anormales, voudraient se voir reconnues, authentifiées et légalisées. La société elle-même, en mal de repère, cède devant ces pressions.

16. Au regard de ce tableau peu brillant de la situation actuelle, la famille ne peut qu’être menacée, attaquée dans ses fondements propres puisque certains effets néfastes de la mondialisation dénaturent l’amour et faussent les relations entre les personnes. Le mariage considéré comme l’union entre un homme et une femme est remis en cause, la maternité est dévaluée, l’avortement et le divorce sont banalisés. 

LA FAMILLE DANS LE PROJET DE DIEU

17. Dans le dessein de Dieu, la famille est une communauté de vie et d’amour. Elle est le lieu d’accueil de la vie et de son épanouissement. Fondée sur l’amour entre l’homme et la femme dans le mariage,  la famille devient le lieu où l’homme et la femme réalisent leur vocation à l’amour et à la communion. 

18. Dès le début, « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa ». Puis il les bénit et leur dit : « Soyez féconds, multipliez-vous » (Gn 1, 27- 28). La famille n’est pas une invention de l’homme, de la culture ou de quelque institution ; c’est une réalité voulue par Dieu tout comme la paternité et la maternité qui sont inscrites dans le projet d’amour de Dieu.  

19. Les prophètes se sont souvent servis du symbolisme du mariage et de la famille pour exprimer l’alliance entre Dieu et son peuple. Dieu aime son peuple malgré son infidélité comme ce fut le cas d’Osée et de sa femme infidèle (cf. Os 3, 1-5). Dieu se comporte envers Israël comme un père envers ses enfants en leur manifestant ses sentiments d’amour, de compassion, de pardon et de solidarité.

20. Dans le Nouveau Testament, le Christ utilise le symbolisme de la famille pour exprimer la Nouvelle Alliance éternelle qu’il a scellée entre Dieu et les hommes par son mystère pascal. Aussi, il se sert des images d’époux et d’épouse, de père et de mère, de frère et de sœur pour exprimer le mystère de la paternité de Dieu à l’égard de tous les hommes et la fraternité  universelle qui en découle.  

21. Le Christ a élevé au rang de sacrement le lien qui unit l’homme et la femme dans le mariage : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès l’origine, les fit homme et femme ; et qu’il a dit : Ainsi donc l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair ? Ainsi, ils ne seront plus deux, mais une seule chair. Eh bien ! ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer » (Mt 19, 4-6).

22. Le mariage fonde la famille. Il est le signe de l’amour du Christ pour l’Eglise (cf. Eph 5, 25-32). Communauté de personnes unies dans leur différence, la famille s’enracine dans le mystère de la Trinité, c’est-à-dire dans  la communion d’amour et de vie qui unit le Père, le Fils et le Saint Esprit.

23. Pour cette raison, le Synode de 1994 s’est inspiré du modèle de la famille pour définir  en Afrique l’Eglise comme  Famille de Dieu ouverte à tous :  « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »  (Mc 3, 35).

QUELLE ACTION EN FAVEUR DE LA FAMILLE ?

24. Face à toutes ces menaces qui pèsent sur la famille, que faire ? « La famille a besoin d’être protégée et défendue, pour qu’elle rende à la société le service qu’elle attend d’elle, c'est-à-dire lui donner des hommes et des femmes capables d’édifier un tissu social de paix et d’harmonie » (Africae Munus, n° 43). A la suite de cet appel, nous exhortons toutes les couches sociales à prendre leurs responsabilités en faveur de la famille, don précieux de Dieu.

Aux gouvernants

25. Comme nous l’avons dit, la famille est la cellule vitale de toute société. C’est là où on apprend à vivre les valeurs humaines et sociales qui forment les citoyens dont le pays a besoin. Nous exhortons les gouvernants à pratiquer une politique familiale digne et cohérente qui valorise l’institution du mariage,  facilite la tâche des parents et protège les droits de l’enfant. Que les mesures adéquates qui sont  prises pour protéger les familles sur les plans sanitaire, social et juridique soient appliquées.  

L’Etat ne doit pas obliger les parents à souscrire à une politique  contraire aux valeurs familiales naturelles. Il doit plutôt défendre la famille contre toutes les idéologies qui la menacent et doit procurer aux parents toute l ’aide dont ils ont besoin pour garantir à leur progéniture les conditions normales de croissance et d’éducation.

26. Notre Constitution, dans son article 14, fait devoir à l’Etat de « veiller  à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard de la femme et d’assurer la protection de ses droits dans tous les domaines de la vie privée et publique. » Nous croyons que l’adoption du Code de la famille et des personnes, qui tarde à voir le jour, serait un moyen de mettre en application cet article.

Aux parents

27.  Vous êtes les premiers et principaux éducateurs de vos enfants. Nous encourageons tous ceux d’entre vous qui, malgré la crise économique,  culturelle et sociale, croient à l’importance de la famille et se battent pour maintenir les valeurs qui l’édifient. Comme le dit le Pape François,  les époux chrétiens, sans être naïfs, ne doivent pas avoir peur « d’assumer leurs responsabilités devant Dieu et la société sans s’échapper, sans s’isoler, sans renoncer à la mission de fonder une famille et de mettre au monde des enfants. »  (Discours aux familles en pèlerinage à Rome en l’Année de la Foi,  26 octobre 2013).

28. Vous avez la grave obligation d’élever convenablement vos enfants en créant une atmosphère  qui favorise leur éducation intégrale. Il vous revient de les éduquer non seulement par des conseils et la transmission des valeurs mais aussi  et surtout par l’exemple de votre vie d’amour, d’unité, de dialogue et de la pratique de la prière en famille. Ayez assez de foi, de courage et d’espérance pour vaincre les difficultés et surmonter  votre égoïsme pour mieux assurer votre responsabilité de père et de mère.

 Aux jeunes et aux enfants

29. Vous les jeunes et les enfants, vous êtes la fierté de vos parents et leur espoir. Plusieurs parmi vous sont préoccupés pour leur avenir et font des efforts pour réussir dans leur projet de vie. Nous vous encourageons à vous battre sans perdre l’espérance. Pour être des hommes et des femmes dont la société et l’Eglise ont besoin, soyez assidus à la formation humaine, intellectuelle et spirituelle. Vous êtes confrontés à de multiples sollicitations telles que les idéologies nouvelles, les sectes, l’argent facile,  l’alcool,  la drogue, le sexe, etc.  Sachez discerner ce qui est bien en vous appuyant sur Jésus-Christ qui doit être au centre de votre vie. La prière, l’étude des Saintes Ecritures, la formation à la Doctrine Sociale de l’Eglise vous aideront à cultiver en vous l’aspiration vers la fraternité, la liberté, la justice et la paix (cf. Benoît XVI, Message pour la XXV° Journée Mondiale de la jeunesse,  n° 7). 

Aux agents pastoraux

30. Vous savez bien que la famille fait partie des priorités retenues dans nos projets pastoraux diocésains. Plusieurs d’entre vous en sont conscients et sont engagés à promouvoir la pastorale familiale. Nous vous exhortons à rappeler, sans vous lasser, la nature du mariage comme union entre un homme et une femme,  sa stabilité pour le bien de la famille, le respect de la vie et la nécessité d’une solide éducation des enfants. Car, le Christ, dans son enseignement, n’a pas négligé les droits et les devoirs des familles (cf. Mt 7, 9-11). Aussi, nous vous demandons d’intensifier la formation permanente des familles  et d’en assurer le suivi. 

Aux communautés ecclésiales de base et aux mouvements et associations chrétiens : nous vous exhortons à accompagner  et suivre les jeunes couples dans leur cheminement vers le mariage et à aider les familles en difficulté. Vous savez aussi que l’exigence de l’amour chrétien nous recommande d’avoir une attention particulière pour les membres faibles et souffrants de nos communautés. Soutenez les personnes âgées, les handicapés, les orphelins, les veuves par vos prières, votre affection et votre générosité. Qu’ils trouvent leur place dans la famille.

31. Nous invoquons la Sainte Famille de Nazareth : qu’elle  illumine et soutienne les familles désunies et défaillantes. Que Dieu le Père répande sa bénédiction sur les familles tchadiennes et toutes les familles du  monde.

 

Joyeux Noël et Heureuse année 2014 !

Przemyślenia ze stażu misyjnego

Kiedy sięśpieszysz, nic nie widzisz, nic nie przeżywasz, niczego nie doświadczasz, nie myślisz! Szybkie tempo wysusza najgłębsze warstwy twojej duszy, stępia twoją wrażliwość, wyjaławia cię i odczłowiecza. - R. Kapuściński

 

 

Prawdę zawartą w słowach Kapuścińskiego w pełni zrozumieć można dopiero wtedy, gdy - choć na chwilę - się zatrzymamy, przystaniemy nieco, zwolnimy tempa. Niestety w europejskich warunkach taka sytuacja graniczy z niemożliwością. Trudno dziś znaleźć "człowieka cywilizacji", który potrafi świadomie zwolnić, potrafi odpocząć, pomyśleć i z nowym zapałem zacząć działać. Patrząc jednak na to, jak pracuję i odpoczywam będąc w Polsce (ale też obserwując otaczających mnie ludzi) z łatwością dostrzegam samonapędzającą się spiralę pośpiechu, zagonienia i często pustego aktywizmu, która zamiast przynosić coraz to więcej dobra, coraz to bardziej wysusza najgłębsze warstwy  mojej duszy, stępia wrażliwość, wyjaławia mnie i odczłowiecza.

 

Okazją do zatrzymania się i spojrzenia z dystansu na siebie i rzeczywistość stał się dla mnie staż misyjny - kilka tygodni spędzonych w N'djamenie, stolicy Czadu. To właśnie tu, w centrum Afryki, czas płynie całkowicie odmiennym rytmem. To dopiero tutaj i w takich warunkach człowiek zaczyna odróżniać rzeczy ważne od ważniejszych, zaczyna dostrzegać to, z czego można zrezygnować by bez pośpiechu zająć się tym co istotne. Nigdzie indziej, bowiem, nie widziałem sytuacji gdzie w kilka sekund można przesunąć zaplanowaną wcześniej wizytę u Nuncjusza tylko dlatego, że spadł deszcz... nie  można dziś - spotkamy się jutro. Dziś, tym samym, stwarza to okazję by spotkać się z kimś innym - bo właśnie na spotkaniach polega tutejsze, czadyjskie duszpasterstwo.

 

Z jednej strony, można by powiedzieć, rzecz prozaiczna - z drugiej, czy jest coś ważniejszego, niż zobaczyć drugiego człowieka, zatrzymać się przy nim i być dla niego, dla jego smutków i radości, dla jego spraw wielkich i tych codziennych? W taki właśnie sposób tutejsze duszpasterstwo prowadzi ks. Stanisław Worwa, proboszcz parafii Sant Famille w Dembé, w N'djamenie, u którego razem z moim przyjacielem, ks. Piotrem Skrabą, miałem okazję gościć. Drzwi nowowybudowanej plebanii praktycznie się nie zamykają, a sama misja tętni życiem i czasem wręcz pozytywnie przytłacza ilością napotykanych tu ludzi. Jednocześnie, w tym wszystkim, nie odczuwa się wspomnianego pośpiechu, a codziennoś płynie własnym (afrykańskim) rytmem.

 

Taki model duszpasterstwa możliwy jest dzięki niezwykle oddanemu i świadomemu zaangażowaniu świeckich. Tak wielka ilość akcji, które mają miejsce na misji, nie byłaby nijak możliwa do ogarnięcia przez jednego księdza, gdyby nie postawienie na ludzi, zaufanie im i mądre prowadzenie, aby w tym wszystkim nie szukać siebie tylko Bożej chwały.

 

Mam świadomość, że to co piszę może brzmieć jak górnolotne frazesy, ale nie moja wina, że tak to właśnie wygląda, że taki Kościół - Kościół dla ludzi i z ludźmi - wymyślił Chrystus i tylko taki Kościół ma rację bytu. Oczywiście Kościół w Afryce ma też wiele braków i niedomagań, nad którymi pracował będzie jeszcze przez niejedną dekadę, jednak na dzień dzisiejszy odkrył już to, co stanowi klucz do sukcesu - zogniskowanie uwagi na pojedynczym człowieku, którego wspólnota prowadzi do Chrystusa, bowiem - przytaczając słowa Papieża Franciszka: Kościół nie jest organizacją charytatywną, przedsiębiorstwem, czy organizacją porządkową, ale wspólnotą ludzi ożywianą przez Ducha Świętego, ludzi, którzy przeżyli i żyją cudem spotkania Jezusa Chrystusa oraz pragną dzielić to doświadczenie głębokiej radości, orędzie zbawienia, które dał mam Pan.

 

Spokojne, zdystansowane spojrzenie na ten niewielki wycinek afrykańskiego Kościoła pozwala mi stwierdzić, że na wielu płaszczyznach możemy wnieść ogromny bagaż doświadczenia w tutejsze duszpasterstwo, ale równocześnie jesteśmy w stanie zaczerpnąć sporo z tego bogactwa i witalności jaką charakteryzują się tutejsze wspólnoty. Jednym zdaniem: na tym polega piękno Kościoła, że tylko i wyłącznie wszyscy mamy wszystko - dlatego tak bardzo potrzebujemy siebie nawzajem.

 

ks. Paweł Tabiś

 

 

 

Czad widziany okiem uczestników sztafety "Afryka Nowaka"

Czy warto do Czadu?

Pamiętam nasze obawy, związane z wyjazdem do Czadu. Wszystkie informacje, jakie udało mi się zebrać wskazywały, że kraj jest niebezpieczny, panuje powszechna korupcja i kradzieże, a miejscowa ludność będzie do nas nastawiona wrogo. Rzeczywistość całkowicie zweryfikowała nasze obawy. Czuliśmy się tu bardzo bezpiecznie. Nie wiem, czy w Polsce moglibyśmy liczyć na taką współpracę ludzi w ujęciu złodzieja. Korupcja też okazała się raczej śladowa. Przed wyjazdem liczyliśmy się z tym, że przyjdzie nam nie raz zapłacić łapówkę policji czy innym służbom, ale nic podobnego. Tylko raz spotkaliśmy się z taką sytuacją, ale oficer poddał się po krótkiej i uprzejmej wymianie argumentów – bez pokwitowania nie zapłacimy!
Z całą pewnością mieliśmy dużo szczęścia. Czad dopiero od niedawna jest spokojnym krajem, po którym turyści mogą poruszać się w miarę swobodnie. Nawet położony na dalekiej północy region Tibesti (najwyższe góry Sahary, wulkan o wys. 3415 m.n.p.m.) można dziś odwiedzić bez przeszkód. A trzeba pamiętać, że miejsce to od wielu lat było dla turystów niedostępne. Dlatego zachęcam wszystkich podróżujących do odwiedzenia Czadu! Autobusy regularnie kursują po całym kraju, w wielu większych miejscowościach są hoteliki, a w mniejszych można liczyć na gościnność mieszkańców. Benzyna dzięki otwarciu chińskiej rafinerii pod N’Djameną tanieje niemal z dnia na dzień. Jeszcze niedawno litr kosztował 6 zł, teraz – 3 zł.
Jednak kraj ma teraz także poważny problem. Czadyjczycy w ostatnich 40 latach licznie emigrowali do swojego północnego sąsiada – Libii. W wyniku wojny w tym kraju dziś wszyscy wracają. Stanowi to bardzo poważny problem społeczny, gdyż nie ma dla nich pracy na miejscu. Sami widzieliśmy w Mao niezwykle obładowane dwie wielkie ciężarówki, które właśnie przyjechały z Libii wioząc dobytek życia wielu Czadyjczyków. Na miejscu zorganizowano tymczasowy obóz humanitarny. Nie ma się co dziwić, że Czadyjczycy otwarcie kibicują Kaddafiemu w libijskiej wojnie.
I to już koniec naszej podróży, naszego etapu, naszej czadyjskiej przygody. A na sam koniec, kilka słów od Andrzeja.

[Dominik]

*****

Okiem Andrzeja

Przede wszystkim kilka spostrzeżeń z perspektywy osoby pracującej w sklepie rowerowym i zajmującej się ich naprawą. Biorąc pod uwagę kraj, który dopiero zaczyna się rozwijać, to bardzo dużym zaskoczeniem okazała się ilość rowerów. Jest to bowiem najczęściej używany środek transportu i to dosłownie. Na każdym kroku można zauważyć przemieszczający się wszelkiego rodzaju towar w ten sposób. Najpierw widać obładowany rower, a następnie rowerzystę. Co ciekawe, pojazdy te są używane niemal wszędzie, poczynając od niedostępnych terenów buszu. Jedynym obszarem, gdzie nie udało nam się zauważyć rowerów, to rejon pustynny.
Pojazdy te są zbudowane nieco inaczej od przeciętnego europejskiego roweru. Główna różnica polega na tym, że nie ma tylnego hamulca w torpedzie, zamiast którego jest zamontowana tzw. wolnobieżka. Wprawdzie rowery z przerzutkami również się spotyka, jednak jest są to wyjątki. Mało tego, jest to sprzęt na tyle wątpliwej jakości, iż fabryczne hamulce są nieskuteczne od nowości. Dla miejscowych nie stanowi to jednak problemu, ponieważ bardzo dobrze radzą sobie hamowaniem najczęściej używanym w Czadzie obuwiem – chińskimi „japonkami”. Innym bardzo charakterystycznym elementem są pionowo przykręcone do kierownicy rogi w środkowej jej części, co wygląda o tyle dziwnie, że standardowo część ta jest mocowana na zewnętrznej strony kierownicy i o zupełnie innym koncie nachylenia, i przede wszystkim w rowerach typowo górskich.
Czad. Czego się spodziewałem i z jakimi oczekiwaniami przyjechałem do Afryki? Biorąc pod uwagę to, że jest to moja pierwsza wizyta w ogóle w Afryce, to mogłem jedynie potwierdzić lub zaprzeczyć poznane dotychczas opinie z ogólnodostępnych mediów. Z pewnością jest ciepło… Przejechawszy na niezniszczalnym Brennaborze niemal 1300km, mogę wyrazić kilka opinii. Otwartość ludzi, często spontaniczna, jak i chęć pomocy, to na pewno pozytywne doświadczenie. Z mniej pozytywnych spostrzeżeń, to ceny, które często są porównywalne do Polskich.
Ilość zwierząt znana z filmów przyrodniczych jest w rzeczywistości dużo mniejsza. Jednak mimo wszystko wielokrotnie mieliśmy szczęście oglądać tutejszą faunę. Najciekawsze i najbardziej oczekiwane przez nas zwierzęta, to hipopotamy, które widzieliśmy. Niespodziewanie natknęliśmy się na duże stada pawianów, wrażenie nieprawdopodobne. Natomiast z punktu widzenia ornitologa – amatora, jest to raj. Różnorodność i kolorystyka zachwyca do tego stopnia, że chciałoby się tu zostać… Płaskość południowo-środkowego Czadu może wprowadzić w błąd o jednostajności krajobrazu, bowiem jest to obszar niezwykle zróżnicowany; miejscami posiadający nawet niezwykle ciekawe wychodnie skalne. Jeziora, rzeki, busz, sawanna oraz przedsionek Sahary: PO PROSTU CZAD.
[Andrzej]

Dzisiaj jest

sobota,
20 kwietnia 2024

(111. dzień roku)

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Sobota, III Tydzień Wielkanocny
Rok B, II
Dzień Powszedni

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